Il n'est pas rare que les programmes de conformité dans les entreprises se trouvent confrontés à une attitude de rejet en interne. Cela s'explique par le fait que les règles d'autour de la conformité sont considérées comme un frein inutile des processus commerciaux et donc de la croissance. Mais ceci est une fausse perception basée sur le court terme. Dans le monde entier, les procureurs ne donnent pas leur confiance à des entreprises ou organisations qui ne peuvent présenter que des programmes de conformité inefficaces. Les conséquences peuvent en être désastreuses. Sans un cadre de conformité vivant, aucune croissance durable n'est donc possible.

Prendre la notion de conformité au sérieux implique surtout de respecter les lois nationales et internationales et de protéger ainsi la réputation de l'entreprise, d'éviter les pénalités financières et de réduire les responsabilités personnelles ainsi que celle de l'entreprise. Aujourd'hui, le concept de conformité évolue : 88% des investisseurs institutionnels demandent aux entreprises de prendre en compte les critères ESG au même niveau d’importance que leurs plans légaux, opérationnels et financiers. Respecter les sanctions internationales, se conformer aux lois anti-corruption, lutter contre le financement du terrorisme et le blanchiment d'argent, respecter les droits de l'homme, interdire le travail des enfants, traiter les employés avec respect et avoir une tolérance zéro pour toute forme de harcèlement sont de plus en plus les seuls moyens de créer la confiance dans le personnel et les produits d'une entreprise. La confiance accordée à votre entreprise est essentielle pour tous : régulateurs, clients, fournisseurs, banques, investisseurs, employés et syndicats.